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Rouen, capitale européenne de la culture 2028 : « C’est la Seine qui est candidate ! »

Virginie Carolo-Lutrot, Présidente de Caux Seine agglo accueillait à Lillebonne, mardi 5 avril, Nicolas Mayer-Rossignol, Président de la Métropole Rouen Normandie et maire de Rouen pour une journée de travail sur la candidature « Rouen, capitale européenne de la culture 2028 ».

Une candidature que porte et soutient Caux Seine agglo, membre de l’association structurante de ce projet depuis deux ans.

Car « Rouen, capitale européenne de la culture 2028 », n’est pas une candidature uniquement portée par la ville de Rouen. Elle se développe à l’échelle d’un territoire, le long de la Seine normande, de Giverny jusqu’au Calvados. « D’une certaine façon, c’est la Seine qui est candidate » appuyait l’élu rouennais. Et Caux Seine agglo, par sa position centrale le long de l’axe Seine, entend bien porter sa voix et ses atouts.

Caux Seine agglo, quai d’embarquement

« Rouen est le port d’attache, car il faut une ville candidate, mais nous aurons beaucoup de quais d’embarquement le long de la Seine », soulignait Virginie Carolo-Lutrot.

« Notre proposition est solide », abondait Nicolas Mayer-Rossignol qui depuis un an va, de ville partenaire en ville partenaire comme Louviers, Le Havre, prendre la mesure, sur le terrain, de la force de cette candidature.

En 2021, l’élue rouennaise et Présidente de Rouen Normandie Tourisme & Congrès, Christine de Cintré, était déjà venue sur Caux Seine agglo, pour une visite des sites patrimoniaux majeurs de notre territoire. Ce mardi 5 avril, Le Président de la Métropole de Rouen découvrait le musée Juliobona et le théâtre romain à Lillebonne puis la friche Desgénétais et son futur quartier à Bolbec. Deux sites emblématiques qui sont au cœur d’une ambitieuse politique publique de revalorisation portée par Caux Seine agglo. Deux sites qui, avec MuséoSeine, sont désormais inscrits à la candidature de Rouen, capitale européenne de la culture 2028.

La Seine, fil conducteur de la culture, ne sera pas seulement représentée par les arts. Les porteurs du projet entendent la présenter dans sa globalité par le prisme de ses hommes, ses industries, ses savoir-faire, son environnement.

Un dossier responsable et écologique

« Notre dossier est responsable dans le sens où il s’approprie tous les enjeux de ce siècle qui passent par la nécessité de se réinventer à l’aune d’un Nouveau Monde aux ressources limitées. Des projets comme ceux que portent Caux Seine agglo autour de l’hydrogène, la décarbonation de son industrie, le projet taxi-rail s’inscrivent donc pleinement dans cette candidature. L’objectif n’est pas de récompenser un territoire avec le plus de culture, mais d’insuffler une dynamique d’ambition européenne. »

Virginie Carolo-Lutrot l’assurait : « un rejet de notre candidature ne changera pas le développement de ces différents projets. Mais si nous venions à être sélectionnés, elle apportera un plus. Il y aura bien un avant et un après dans notre communauté de destins partagés. » Nice, Amiens, Montpellier, Saint-Denis, Bourges….Une dizaine de villes françaises sont en compétition aujourd’hui. Elles rendront toute une première copie de leurs projets en novembre 2022 pour une présélection en 2023. Qui succédera à Paris, Avignon, Lille ou Marseille ? Trois ou quatre candidates seront retenues à l’issue de cette présélection et recevront la visite du comité européen qui tranchera.